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Les maîtres GWOKA - Le Gwo Ka - LE MAS A SAINT-JEAN - Victor Schoelcher

Les maîtres du tambour GWOKA

HIER : Les principaux acteurs du GwoKa qui ont permis que cette musique vive aujourd'hui.
Carnot, Vélo, Sergius Geoffroy, Robert Loison, Chrystène...

AUJOURD'HUI : Les plus populaires en Guadeloupe.
Kan'Nida, Anzala, Esnard Boisdur, Ti Céleste...


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LE GWO KA

Le Gwo Ka désigne, soit le tambour (fait d'un quart de tonneau, en créole "ka"), soit la musique, soit la danse.

A la Guadeloupe, le Gwo Ka est un genre musical dont l'origine remonte au temps de l'esclavage au début du XVIIè siècle. Le tambour était l'un des principaux moyens de communication des esclaves et plus précisément des neg-mawon qui s'enfuiyaient des plantations pour retrouver leur liberté.

Le Gwo Ka se compose de 7 rytmes de base :

- LÉWOZ (lié aux rytmes incantatoires)
- TOUMBLAK (rytme qui exprime la joie et l'amour)
- KALADJA (utilisé pour les veillées funéraires)
- GRAJ (rytme lié à la fabrication du manioc)
- WOULÉ (roulé ou balancé)
- MENNDÉ (à caractère guerrier)
- PADJANBEL (ou Pa Dié Bel)


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LE MAS A SAINT - JEAN

"MAS A SAINT-JEAN" dit "le Carnaval de Saint-Jean (personnage antillais" est un style de musique bien spécifique joué le plus souvent pendant la période du carnaval. Sa particularité provient de la confection des costumes, des tambours et de leur sonorité.
Aujourd'hui, le MAS A SAINT-JEAN est devenu très populaire en Guadeloupe et se joue et s'écoute également hors période carnaval. Il est remis au gout du jour par le groupe AKIYO, avec de nouvelles sonorités


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Victor Schoelcher

Dès 1830, il affirme sa première prise de position anti-esclavagiste en publiant dans la Revue de Paris " Des Noirs ". En 1839, il séjourne aux Antilles et produit son oeuvre clef en 1842 " Des colonies Françaises, abolition immédiate de l'esclavage " .

Des élections pour une assemblée Constituante sont prévues et Victor Schoelcher voulant prendre de vitesse le lobby colonial, emporte la conviction du gouvernement provisoire pour des mesures rapides et sans appel pour l'émancipation des esclaves. Il est nommé président de la commission d'abolition de l'esclavage par le gouvernement qui décide par le décret du 27 avril 1848 que l'esclavage est entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises.

Fruit de son voyage, il y fait une description de la situation des colons, des esclaves, des libres, une analyse de leurs rapport mais surtout " la démonstration de la nécessité de l'émancipation ". De 1844 à 1847, il visite l'Egypte pour y étudier la condition des fellahs. En mars 1848 il prend part, après la chute de la monarchie au gouvernement provisoire de la République dans lequel figurent Lamartine, Louis Blanc, Arago, Garnier Pagès, Ledru Rollin.

En décembre 1851, il participe à la lutte contre le coup d'Etat de Napoléon III, ce qui le contraint à l'exil à Londres en 1852. Il revient en France en 1870 où il est nommé Colonel d'Etat Major, Général des gardes nationaux de la Seine.En février 1871, il est réélu député de la Martinique à l'assemblée Nationale et en 1873 sénateur inamovible. Il meurt à Houilles le 26 décembre 1893.

Né le 21 juillet 1804, Victor Schoelcher est d'abord un républicain inébranlable. Entré en contact avec la dure réalité de l'esclavage suite aux voyages qu'il effectue au Mexique et en Louisianne pour développer l'entreprise familliale de porcelaine, cette expérience fonde son engagement anti-esclavagiste.

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